Jean chrysostome et Augustin – Actes du colloque de Chantilly (22-24 septembre 1974)

Jean chrysostome et Augustin – Actes du colloque de Chantilly (22-24 septembre 1974)

Ce colloque de Chantilly a été soigneusement préparé tout au long de l'année 1973-1974 par un petit groupe de spécialistes de Jean Chrysostome et d'Augustin. Le postulat de départ a été le suivant : il ne s'agit pas de vérifier, une fois de plus et alternativement, que saint Augustin est le docteur de la grâce et saint Jean Chrysostome le champion de la liberté, mais il importe d'essayer de voir, en les confrontant, comment, grâce à eux, la révélation chrétienne a été communiquée aux hommes de leur temps aussi bien à Hippone qu'à Antioche et, d'une façon plus générale, en Occident et en Orient.
D'où le souci premier de considérer d'abord comment chacun des deux est enraciné dans une histoire, dans sa cité, dans son Eglise. L'Université de Lille III a fourni, en la personne de Claude Lepelley et d'Alain Natali, deux historiens qui ont mis le colloque sous le signe de la jeunesse. Puis il revint aux plus anciens, Anne-Marie Malingrey et André Mandouze, de parler au ministère sacerdotal et épiscopal que Jean et Augustin ont assumé.
L'importance du monachisme dans la vie de l'un et de l'autre a justifié les exposés du Père Luc Verheijen et de Jean-Marie Leroux. D'autre part la profonde imprégnation scripturaire qui caractérise les deux oeuvres a été étudiée à divers niveaux par Marie-Louise Guillaumin, Anne-Marie La Bonnardière et Anne-Marie Malingrey. Enfin l'enseignement que le Père Charles Kannengiesser a consacré au mystère pascal l'avait bien préparé à faire part de l'intérêt d'une confrontation patristique précise sur ce point.
Quant au Père Boris Bobrinskoy, c'est le thème essentiel de l'Esprit Saint qui fut le centre de son étude, d'une étude qui ne craignit pas, pour finir, de montrer comment la tradition qu'honore en particulier l'Eglise orientale trouve dans Chrysostome et Augustin deux solides garants de la foi de notre temps. Des discussions très fructueuses ont chaque fois suivi le double rapport concernant chacun des points abordés.
On trouvera à la fin du volume un écho authentique de ces discussions dans la mesure où Charles Piétri a donné du colloque une conclusion où le brillant d'une interprétation personnelle s'allie à la fidélité d'une écoute qui a l'avantage de rassembler en une synthèse originale les éléments épars des débats de ces trois journées.

Numéro interne: K-026

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