Histoire de Sainte Takla
Les Saints Evangiles

Les Saints Evangiles

Spécialiste des langues sémitiques et grecques anciennes, Francis Marion s'était attaché à une lecture très attentive et exigeante des Évangiles. C'est ainsi qu'il a été frappé par diverses anomalies plus ou moins apparentes, plus ou moins importantes, pouvant aller jusqu'à l'incompréhensible, face auxquelles les traductions existantes n'apportent, le plus souvent, que des réponses très insatisfaisantes. C'est pourquoi il entreprit, pendant plusieurs années, cette nouvelle traduction accompagnée de nombreuses notes linguistiques. Au terme de ce travail que salue le Père Bobrinskoï, une certitude se dégage pour l'auteur : " [...] Le fait que tous ces passages bizarres, obscurs ou illogiques, allant parfois jusqu'au non-sens, deviennent parfaitement clairs, cohérents et compréhensibles dès que l'on cherche et trouve le mot hébreu ou l'expression hébraïque qui devait se situer à l'origine, constitue une preuve irréfutable de ce que les Évangiles ont été écritsd'abord en hébreu (ou en araméen) [...]" Il rejoint ainsi, au terme d'un travail original et solitaire, les conclusions auxquelles étaient déjà parvenus JeanCarmignac et Claude Tresmontant. Partageant leur conviction qu'on retrouvera, un jour, un manuscrit hébreu originel, il nous invite à éprouver avec eux ce bonheur de l'intelligence et du coeur que donne la lecture des Évangiles, dans la seule perspective de la recherche de la vérité. Une nouvelle contribution au débat essentiel sur l'origine hébraïque des Évangiles.

Numéro interne: M-027

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Le Starest Tikhon
Le Starets Ambroise D’optino

Le Starets Ambroise D’optino

Ambroise (1812-1881) est le dernier et le plus célèbre des startsy d’Optino, ce haut-lieu spirituel russe du XIXe siècle. On a pu dire qu’en lui le startchestvo trouva son apogée. Nombreux furent ceux qui s’adressèrent à lui, de tous les horizons spirituels : foules qui quêtaient ses paroles, gens dans la peine, chercheurs de Dieu, incroyants, maîtres de la pensée russe tels Dostoïevsky, Tolstoï…
J.-B. Dunlop présente un portrait vivant et bien documenté de la vie et des enseignements du starets.

Numéro interne: D-027

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Le Starets Tikhon
Jean Chrysostome « saint Jean bouche d’or » (349-407). Christianisme et politique au IVème siècle

Jean Chrysostome « saint Jean bouche d’or » (349-407). Christianisme et politique au IVème siècle

Jean Chrysostome, moine puis prêtre à Antioche, est devenu évêque de Constantinople à la fin du IVe siècle. Entré en conflit avec les autorités impériales et une bonne partie de l'épiscopat de l'empire d'Orient, il est mort en exil. Trente ans plus tard, ses restes sont accueillis triomphalement dans la capitale. Il devient alors l'un des saints les plus vénérés de l'Eglise universelle. Ce livre retrace la carrière de Jean Chrysostome, sans masquer ses faiblesses : en théologie, ce n'est pas un penseur original, même si ses exposés sur des questions controversées sont remarquablement clairs ; son antijudaïsme a été une réalité à Antioche, même s'il a défendu les Juifs à Constantinople. A l'inverse, loin de l'image moralisatrice que l'on trace parfois de lui, Jean a su se mettre en phase avec les nouvelles exigences de son époque en matière de rapports entre Dieu et les hommes et il a prononcé des discours enthousiasmants qui lui ont valu, de la part des siècles ultérieurs, le surnom de " Bouche d'or ". Moins simple à évaluer est la manière dont Jean Chrysostome a affronté les questions politiques, à une époque où politique et religion étaient étroitement imbriquées. En fait, ce maître du sermon politique n'était pas lui-même un politique, comme le montre l'analyse des conflits entre Jean et la cour impériale, entre Jean et Théophile, le patriarche d'Alexandrie, entre Jean et les évêques réunis pour le déposer lors du synode du Chêne. Cette biographie, écrite avec empathie, est en même temps un livre d'histoire politique, sociale, religieuse et intellectuelle.

Numéro interne: B-027

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Le visage de Lumière – Reflets d’Evangile
Job ou Dieu dans la tempête

Job ou Dieu dans la tempête

Pourquoi la souffrance? Quelle est la justification du mal?

C'est là sans doute, pour l'humanité entière, la plus ancienne des questions, redevenue en notre siècle la plus douloureuse.

Or il existe dans la Bible un livre, à la fois réflexion philosophique et poème symphonique, frémissant d'une indicible souffrance: le livre de Job. Il est traversé, déchiré par cette question tout au long de quarante-deux chapitres. Le personnage de Job est devenu proverbial de la misère: nul autre dans la littérature universelle n'a sans doute connu tant d'épreuves brusquement accumulées et tout perdu l'espace d'un matin.

Deux années durant, chaque dimanche au cours de l'émission télévisée " A Bible ouverte ", dont cet ouvrage est l'aboutissement écrit, Josy Eisenberg a tourné les pages du livre de Job. Il l'a lu avec Elie Wiesel, témoin du génocide, survivant de ces lieux d'horreur où six millions de fois le pourquoi de la souffrance du Juste déchira les coeurs et peut-être les cieux.

Chapitre après chapitre, à travers leur méditation et leur commentaire, Josy Eisenberg et Elie Wiesel mettent en correspondance le texte et notre époque moderne. A ce titre, ce beau dialogue est également un vaste cheminement dans le doute et l'absurde de l'histoire.

Numéro interne: E-012

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Le vénérable Georges (Hadji-Georgis), moine du Mont-Athos. 1809-1886.
Léonie Martin – Une vie difficile

Léonie Martin – Une vie difficile

Léonie Martin fut la moins douée des quatre sœurs de Sainte Thérèse de Lisieux. Ce fut une enfant difficile, elle vivait pourtant en un milieu familial préservé. Adolescente, elle est attirée par la vie religieuse. Cependant, ce n'est qu'à la quatrième entrée qu'elle parvient à s'y maintenir. Léonie fut Visitandine à Caen. Elle n'a pas ressenti de jalousie pour ses quatre sœurs, toutes Carmélites à Lisieux, qui lui semblaient réaliser, si pleinement, ce qu'elle aurait voulu vivre, malgré ses faiblesses, ses déficiences, ses incohérences parfois. Elle se fit la disciple de Thérèse, sa cadette de dix ans : elle a suivi intérieurement la voie d'enfance spirituelle, et vécu jusqu'à sa mort à près de quatre-vingts ans, dans la plus grande simplicité et le plus total abandon en Jésus, son Bien-Aimé. Le rayonnement de Léonie après sa mort fut très rapide : de tous les continents des lettres arrivèrent et arrivent constamment à la Visitation de Caen pour réclamer l'aide de la " pauvre Léonie " comme on l'appelait en famille, ou pour la remercier de grâces obtenues par son intercession. La vie de Léonie tient en ces mots qu'elle écrivit : " Ô mon Dieu, dans ma vie où Vous avez mis peu de ce qui brille, faites que comme Vous, j'aille aux valeurs authentiques, dédaignant les valeurs humaines pour estimer et ne vouloir que l'absolu, l'éternel, l'Amour de Dieu, à force d'Espérance. "

Numéro interne: B-019

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